Retour au Canada

Au revoir Bellingham. Nous saluons au passage le phoque qui a élu domicile sur le ponton en face du nôtre et nous faisons route vers le Canada.

Nous avons choisi de passer la douane à Sidney, sur l’île de Vancouver.

La procédure est largement décrite : une fois le bateau amarré au quai des Douanes, le capitaine est seul autorisé à débarquer. Il doit présenter les papiers du bateau et les passeports de l’équipage.

Certes, Jacques est le chef de bord mais comme je suis en charge de la paperasse réglementaire, je suis aussi préposée à la Douane.

Sur le quai des Douanes, pas de douanier mais une chaise, une table et un combiné téléphonique installé dans une boîte accrochée à un poteau. Pour l’anglais, faites le 1, pour le français, faites le 2.

Les formalités sont simplifiées : l’officière me demande le nom du bateau, sa taille, sa couleur, son immatriculation, les raisons et la durée prévue de notre séjour, mon nom et ma date de naissance, les mêmes renseignements pour Jacques et pour lui seulement, son numéro de passeport. Elle me donne un numéro à afficher sur le bateau et le tour est joué.

Nous amenons le drapeau jaune et hissons à la place le drapeau canadien puis nous quittons le quai des Douanes et sitôt installés dans la marina, nous partons explorer la petite ville de Sidney.

La ville est collée au bord de l’eau qu’elle longe par une agréable promenade pédestre. Je retrouve le charme des petites villes canadiennes. Les commerces de proximité, la boulangerie, la poissonnerie, le supermarché local, la boutique des vins et alcools sont rassemblées en centre ville.

Nous nous arrêtons à la quincaillerie, le magasin préféré de Jacques. Nous qui cherchions un caddy pour faciliter nos courses, c’est bien normal de le trouver ici au Canada, dans cette ville où tout est accessible à pied.

Il y a plusieurs pubs bien sûr et une distillerie où nous faisons provision de gin et de rhum. Il y a aussi quatre librairies et nous achetons l’almanach des marées locales car ici, entre les îles, la navigation est exigeante et on ne rigole pas avec les marées et les courants.

Ah ! quel plaisir de se promener dans une ville où les gens marchent et vous saluent en vous croisant.

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