Sur notre route vers le Pacifique Nord-Ouest et « Sandpiper », nous avons fait halte à Montréal pour voir notre troisième fils, Victor.
Pour nos lecteurs qui l’auraient oublié, Victor vit à Montréal et fait des études de sciences politiques à McGill. Nous ne l’avions pas vu depuis Noël.
Nous avons partagé de bons repas …
et arrosé nos retrouvailles de bières et de cocktails.
Puis nous sommes repartis pour Seattle. Le voyage en avion m’offrait sur un plateau quelques raisons de me stresser. Un mail de United annonçait un renforcement (encore un ! ) des mesures de sécurité et donc un allongement des temps de contrôle. Lors de l’escale de Chicago, nos bagages allaient-ils prendre le bon avion et arriver avec nous ? Et surtout je gardais un bien mauvais souvenir du passage devant les services de l’immigration à l’arrivée à Seattle.
C’est bien connu, le pire n’est jamais certain.
Les formalités d’immigration ? Un jeu d’enfant lorsqu’on bénéficie, comme c’est le cas à Montréal, du pré-enregistrement qui permet d’obtenir son visa AVANT d’embarquer. La correspondance un peu serrée (une heure et quart, sur le papier) ? C’était sans compter sur le décalage horaire d’une heure, dans le bon sens pour nous, entre Montréal et Chicago. L’arrivée à Seattle ? Nos bagages ont débarqué avec nous, gentiment et sans histoire.
A peine une heure après notre atterrissage, nous faisions route vers Bellingham où j’avais réservé un Airbnb.
Malheureusement après un voyage exemplaire de Montréal à Seattle, notre location à Sedro-Woolley s’est avérée catastrophique. Contraints et forcés par notre arrivée tardive, nous y avons passé une seule nuit et avons décidé de la quitter pour nous installer, temporairement, dans un confortable hôtel.
Non, le pire n’est jamais certain : du moins, il n’est pas là où on le craint.